Vous informer : La rénovation énergétique des copropriétés
Les 12 points à retenir :
La loi Climat et résilience d'août 2021 impose aux copropriétés en France de répondre à des exigences de rénovation énergétique de leurs bâtiments.
Au 1er janvier 2024, les immeubles en monopropriété et les copropriétés de plus de 200 lots doivent avoir réalisé un diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif.
Les immeubles de plus de quinze ans en copropriété doivent adopter un plan pluriannuel de travaux (PPT) consacré à la rénovation énergétique.
En 2023, 65 % des copropriétaires ne prévoyaient pas de travaux de rénovation énergétique, malgré les obligations légales.
Le coût reste le principal frein à la rénovation énergétique, cité par +80 % des copropriétaires interrogés.
Les travaux des parties communes doivent être adoptés à la majorité lors d'une assemblée générale, prolongeant la durée des projets de rénovation.
L'État propose des aides comme MaPrimeRénov' Copropriété pour financer les travaux de rénovation énergétique.
Les subventions publiques et les aides locales restent peu identifiées par les copropriétaires, et leur obtention peut être postérieure au début des travaux.
Les prêts collectifs, comme l'éco-PTZ collectif, nécessitent encore le vote à l'unanimité des copropriétaires, ce qui limite leur utilisation.
La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) plaide pour l'application d'un taux d'usure affilié au crédit à la consommation pour les prêts collectifs.
Un rapport parlementaire suggère la mise en place d'une obligation de rénovation pour certaines copropriétés d'ici 2030 ou 2033.
La Fnaim demande la suspension du calendrier d'interdiction des passoires louées pour éviter des crédits refusés aux contractants de prêts collectifs
En résumé, du chemin reste à faire pour une appoche de la rénovation energetique intégrée dans la gestion des immeubles
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